Retournement de prairies permanentes : aucune région mise à l’amende
Un arrêté publié le dimanche 28 décembre 2025 confirme le respect de l’obligation de maintien des prairies permanentes pour 2025.
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Comme l’année dernière, aucune région française n’est concernée par des obligations de compensation ou de réimplantation de prairies permanentes. Un arrêté publié au Journal officiel du 28 décembre 2025 le confirme en validant les ratios permettant de vérifier le respect de l’obligation de maintien des prairies région par région pour 2025. En 2023, la Bretagne, le Grand Est, la Normandie et les Pays de la Loire avaient vu leurs surfaces baisser au-delà du seuil défini et passer en régime d’autorisation ou de réimplantation.
Un seuil de compensation rehaussé
Un décret publié le même jour au Journal officiel augmente d’un point le seuil de déclenchement du système de compensation des prairies permanentes. Désormais, une diminution de plus de 4 % (contre 3 % précédemment) du ratio annuel de prairies permanentes par rapport au ratio de référence de 2018 entraînera une obligation de compensation pour les agriculteurs de la région concernée. Concrètement, dans ce cas, ceux souhaitant retourner une prairie permanente devront en implanter une surface équivalente et la maintenir pendant au moins cinq ans sous peine de sanctions.
Cette mesure vise à limiter la conversion des prairies en terres arables dans l’objectif de favoriser le stockage du carbone dans les sols et la protection de la ressource en eau.
Le régime de réimplantation imposant une interdiction de retournement des prairies permanentes et une obligation de réimplantation des prairies préalablement converties reste inchangé. Le seuil de dégradation le déclenchant dans les régions concernées reste à 5 %.
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